samedi 15 novembre 2014

Les incontournables en technologie éducative


On parle de plus en plus de la technologie en éducation afin de plus intéresser les jeunes, de les rendre plus actifs et d'améliorer leurs apprentissages. Dans son article, Dominic Leblanc aborde quatre tendances en technologie éducative sur lesquelles les enseignants devraient porter leur attention, car elles sont là pour rester.  Nous retrouvons la formation en ligne, les médias sociaux, les blogues et la ludification.


Tout d'abord, la formation en ligne donne l'occasion aux élèves de suivre des cours ou des programmes entiers en ligne. Le savoir est désormais plus accessible et les apprenants ont  la chance de se former eux-mêmes. Ce que je trouve particulièrement intéressant, c'est que, même si les jeunes ne suivent pas de formation en ligne, ils ont tout de même accès à une panoplie de ressources éducatives lorsqu'ils veulent en savoir plus sur un sujet ou simplement lorsqu'ils se questionnent.



Poursuivons avec les médias sociaux (Facebook, Twitter, etc.), qui constituent un des principaux intérêts de la vie de plusieurs jeunes. Ils sont parfois controversés dans le milieu éducatif, mais il va sans dire que certains estiment que, par le potentiel élevé de participation et de rétroaction que permettent ces outils, il s'agit de plateformes prometteuses. À mon avis, il est important d'aller puiser directement dans les intérêts des élèves pour améliorer leur écoute ainsi que leur participation en classe. Je crois que les réseaux sociaux vont directement dans ce but. Bien sûr, ils demandent une grande préparation afin d'éviter les distractions mais, lorsqu'ils sont bien contrôlés, je pense qu'ils peuvent devenir particulièrement profitables dans le milieu éducatif.


Blogspot
Par la suite, en éducation, les blogues poursuivent des fins intéressantes. Effectivement, ils permettent le partage de travaux ou de consignes et offrent également la possibilité de commenter des publications. Personnellement, j'estime que cet outil offre un potentiel méritant d'être exploité en classe. On peut, entre autres, considérer le fait qu'il favorise les interactions sociales de même que l'autonomie des jeunes étant donné qu'ils sont responsables de leurs publications.


Terminons avec la ludication. Qu'est-ce que la ludification? Sur le site du RÉCIT, on mentionne qu'il s'agit de transférer les mécanismes du jeu dans d'autres domaines. En éducation, il s'agirait par exemple : d'activités, de SÉ, de SAÉ, etc. En fait, on vise à ce que les élèves acceptent plus facilement la tâche à faire en s'appuyant sur le fait que les humains aiment jouer. Ainsi, transformer une tâche ennuyante au premier regard à l'aide du jeu favorise l'engagement des apprenants. Dominic Leblanc mentionne également que les possibilités offertes par les jeux sérieux sont susceptibles de plus se développer d'ici les prochaines années. En ce qui me concerne, j'adore jouer, cela me rend toujours de bonne humeur. Je vais donc, sans contredit, utiliser la ludification afin de rendre les apprentissages plus amusants pour les élèves.



Bref, je suis d'avis que le monde de l'éducation est un monde d'essais et d'erreurs. En tant que future enseignante, je vais probablement essayer toutes sortes de nouveaux outils technologiques pour améliorer et dynamiser les apprentissages. Évidemment, certains ne fonctionneront pas et je devrai les rayer de la liste mais, d'un autre côté, cela me permettra de faire des découvertes intéressantes qui feront progresser mon enseignement.     

5 commentaires:

  1. Très intéressant comme texte. Je suis d'accord pour dire que les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et les blogs) sont une véritable mine d'or pour faire jaillir les idées et intéresser les jeunes dans leur apprentissage.

    J'aime aussi le fait que ton auteur valorise le jeu. Peu importe l'âge, le jeu est toujours intéressant et stimulant. À 24 ans, j'aime encore lorsque mes enseignants me font jouer.

    Le seul point avec lequel je ne suis pas d'accord est celui qui valorise la formation en ligne. Je trouve cette méthode un peu triste. J'aime le contact qui existe entre un enseignant et ses professeurs. De plus, lorsque nous butons sur une difficulté, il est plus difficile d'être aidé.

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  2. Entre un enseignant et ses élèves****

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  3. J'ai pris plaisir à lire ton billet, Mélissa! Tout comme toi, je pense que nous devrions varier les outils que nous utilisons et nous servir des technologies pour dynamiser notre enseignement.

    Pour ce qui est de la formation à distance, personnellement, je l'ai déjà essayé à l'université et j'ai bien apprécié l'expérience: je pouvais aller à mon rythme, faire mon propre horaire, réécouter des passages moins bien compris, etc. Cependant, dans le même sens que Philippe, je suis d'avis que le contact humain et les relations interpersonnelles sont des aspects importants à l'adolescence. De plus, ce mode de formation nécessite une grande part de discipline et d'autonomie. C'est pourquoi, je crois qu'au niveau collégial et universitaire, cette option peut être fort utile, mais je ne suis pas certaine qu'elle serait aussi profitable au secondaire.

    Par rapport au jeu, je suis d'accord avec vous deux: il a un potentiel insoupçonné! Comme nous l'avions vu avec Isabelle l'an passé, les élèves y perçoivent un certain plaisir et sont donc plus enclins à s'engager dans l'activité. Ainsi, il se laissent aller et, sans nécessairement s'en rendre compte, ils font des apprentissages!

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  4. Je suis d'accord avec vous deux. Il est vrai que les adolescent n'ont peut-être pas encore l'autonomie nécessaire pour exploiter, par eux-mêmes, la formation en ligne. De plus, les jeunes ont aussi besoin de se retrouver en groupe, ce qui est plus ou moins favorisé avec ce type de formation. Toutefois, je vais probablement encouragé les apprenants à visiter les ressources éducatives de ces formations en ligne. En effet, ils n'ont pas besoin de s'y inscrire et ils ont l'occasion d'en apprendre plus sur un sujet lorsqu'ils se questionnent.

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  5. J'aime bien les billets qui parlent des tendances en éducation. J'ai lu celui de Charlène avant le tien, et les commentaires de tes "lecteurs". C'est un article qui nous amène à réfléchir sur l'apport des TIC (certaines applications...) dans le milieu scolaire. On voit que la "formation en ligne" ne fait pas l'unanimité. Je retiens cependant que même si elle ne remplace pas les interactions "in vivo", elle permet tout de même l'accès à de l'information permanente.

    Ton billet est bien écrit et enrichit l'article que tu as trouvé sur Infobourg. Pour ta formation continue, il faudra continuer à lire occasionnellement des articles de ce genre.

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