Bonjour à tous!
Dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dysphasie,
TDA/H : ces termes sont familiers pour plusieurs d'entre nous, car on en entend
de plus en plus parler dans le milieu éducatif. Environ 10% de la population
est aux prises avec des troubles d'apprentissage. Ceux-ci sont causés par un
manque en lien avec le traitement de l'information. Ils sont généralement
repérables par des difficultés d'attention, de concentration, de coordination,
de sociabilité, de mémoire, de communication, à lire et à écrire, etc. À la
différence des difficultés d'apprentissage, qui sont liées à des facteurs
externes, les troubles d'apprentissage ne peuvent pas être soignés. Étant de
nature neurologique, ils sont présents pour toute la vie. Il importe donc
d'offrir aux élèves présentant ces troubles des moyens pour assurer leur
réussite scolaire.
Troubles d'apprentissages |
On
peut, entre autres, penser aux aides technologiques qui servent de support aux
élèves ayant des troubles d'apprentissage. Elles secondent la réalisation d'une
tâche que ces élèves peuvent difficilement ou sont incapables d'accomplir
seuls. Grâce à celles-ci, ils ont plus de contrôle sur leurs apprentissages.
Ils sentent qu'ils peuvent réussir comme les autres, quel beau sentiment! En ce
qui concerne les tâches d'écriture, ces aides peuvent revêtir plusieurs
fonctions pour ces jeunes: synthèse
vocale, correcteur orthographique, prédicateur de mots, idéateur ou organiseur
d'idées, etc. Dans ce biais, nous nous concentrerons sur les trois premières.
Premièrement, la synthèse vocale permet de convertir
un texte en une voix numérisée qui lit le texte tel quel. Les élèves, ayant de la difficulté à lire,
voient ainsi l'exercice de relecture simplifié. En effet, ils sont est en
mesure de suivre le texte en même temps que le logiciel prononce les mots et
peuvent ainsi prêter une plus grande attention à sa compréhension et à sa
structure. En ce qui concerne la didactique du français, il est à noter que
cette fonction retrouve une grande utilité dans les compréhensions de textes et
dans les rédactions écrites.
Deuxièmement, le correcteur orthographique analyse le
texte et en corrige les fautes. Il est non négligeable de comprendre qu'il ne
fait pas tout le travail à la place de l'élève. Au contraire, comme mentionné
dans le biais « Antidote : pas qu'un simple correcteur », il est
primordial de lui enseigner le doute orthographique étant donné que le logiciel
n'est pas infaillible. L'élève doit alors se questionner sur les propositions
qui lui sont présentées. Cet outil peut d'ailleurs être particulièrement
efficace dans les tâches demandant de rédiger un texte.
Troisièmement, le prédicateur de mots propose
des mots aux élèves, tout en respectant la structure lexicale du texte et les
règles de grammaire. Lorsque les jeunes commencent à taper des lettres au
clavier, des choix lui apparaissent et ils doivent faire un choix parmi eux.
Cet outil est intéressant, car il permet aux élèves d'être exposés à
l'orthographe juste du mot plutôt qu'ils essaient de le deviner.
Ces logiciels d'aide à l'écriture permettent aux
élèves ayant des troubles d'apprentissage d'avoir un certain répit quant à leur
trouble. Effectivement, en suggérant des réponses possibles et en réduisant
l'exposition aux erreurs, les apprenants ont la possibilité d'enregistrer la
bonne orthographe des mots et peuvent ainsi fournir des efforts sur d'autres
aspects de la rédaction. Par ailleurs, ces outils donnent la chance à ces
jeunes d'améliorer considérablement la qualité de leurs rédactions, que ce soit
en utilisant un vocabulaire plus riche ou en écrivant des phrases plus longues
avec moins d'erreurs. Au contraire de ce que plusieurs personnes croient, il
est nécessaire de comprendre que les aides technologiques ne font pas le
travail à la place de l'élève. En effet, ce sont eux qui ont la responsabilité
de prendre les décisions parmi les choix qui leur sont proposés tout en doutant
de ceux-ci. Comme il est mentionné dans l'article écrit par Martine Rioux, : « C'est une
méthode de travail ».
Pour poursuivre, il y a une démarche à respecter pour
que les jeunes présentant des troubles d'apprentissages puissent avoir accès à
des aides technologiques. Tout d'abord, lorsqu'il y a un doute,
l'orthopédagogue s'occupe de dépiter l'élève. Ensuite, alors que le trouble est
diagnostiqué, l'enseignante, la direction, les parents et l'élève se réunissent
afin de bâtir un plan d'intervention personnalisé et en lien avec son trouble.
Dans ce plan, on met en place des stratégies et des outils pour favoriser la
réussite de l'apprenant, entre autres, des aides technologiques dans le but d'apporter
un sentiment d'équité entre les élèves. Autant que le personnel enseignant doit
être formé avec ces logiciels, autant que l'élève doit être accompagné avec
ceux-ci. En effet, il doit apprendre leur fonctionnement, de même que leurs
forces et faiblesses, et ce, par rapport à son trouble d'apprentissage. Lors
des contextes d'apprentissage, l'apprenant peut avoir accès aux aides en tout
temps. Par contre, lors des évaluations certaines ne sont pas autorisées, dont
le logiciel de reconnaissance vocale. Il est d'ailleurs impératif que l'élève
ait eu le temps de se familiariser avec l'outil avant d'être soumis à une
évaluation quelconque. Effectivement, s'il ne comprend pas le fonctionnement,
le logiciel ne répond plus vraiment à la fonction d'aide.
En conclusion, les aides technologiques sont remplies
de potentiel pour favoriser la réussite des élèves aux prises avec des troubles
d'apprentissages. D'autant plus, en compensant certaines difficultés reliées à
leur trouble, elles permettent aux apprenants d'aller
plus loin dans leurs apprentissages. On leur donne accès à ces aides dans le
but de promouvoir un sentiment d'équité étant donné qu'elles viennent
normaliser leur situation à l’égard des autres élèves. Bref, en
tant que future enseignante, je souhaite que mes futurs élèves aient du plaisir
à venir en classe et qu'ils aient tous les moyens pour réussir à porter de
main, dont les aides technologiques!
Ce biais a été rédigé à l’aide de
l’article : « Troubles d'apprentissage : les technologies à la rescousse » de
Martine Rioux,
C'est un compte rendu très complet de l'article sur les aides technologiques. J'espère que tu auras la chance de suivre des formations sur ces outils dans ton milieu de travail futur.
RépondreSupprimerEn passant, tu pourrais insérer un hyperlien vers l'article lu et des libellés pour revenir plus tard (ex. dans un ou deux ans) consulter ton billet ou l'article en question. Je veux aussi te soumettre un "doute orthographique": peut-on dire "prédication" de mots?